Je crois que j’ai passé beaucoup de temps, d’énergie, dans ma vie à vouloir avoir raison. Mais vraiment. Avec beaucoup d’insistance, de persistance, de persuasion, de conviction bien sûr, etc.

J’ai commencé à me soigner un peu, tout doucement et assez tardivement (mais il n’est jamais trop tard, n’est-ce pas ?)  avec ces petites phrases toute simples, ces questions (directement inspirées de Conversation avec Dieu, https://www.conversations-avec-dieu.fr/de Neal Donald Walsch, merci Jean-Philippe) que chacun-e peut se poser.

Et cela me rend bien des services au quotidien :

• Qu’est-ce que je veux vraiment ?
• Qu’est-ce qui est vraiment important, pour moi, maintenant ?

Tenter de voir également la différence entre avoir raison et être précis est bien aidant aussi. En effet, je crois aimer la précision et cela peut alimenter une certaine confusion effectivement pour faire la différence, tant chez moi que chez l’interlocuteur en face, souvent excédé-e par tant d’acharnement, inconscient mais combien sincère !

Enfin, et ce n’est pas une question mais une observation-recommandation-conseil super pertinent-e-s du poète Rumi qui sait faire chanter les mots :

« Élevez vos mots, pas la voix.

C’est la pluie qui fait pousser les fleurs, pas le tonnerre ».

Finalement, si je me demande … si je prends le temps de m’interroger moi-même, en mon for intérieur, de savoir ce que je décide entre avoir raison ou être heureuse, je préfère clairement le bonheur (ce qui ne veut pas dire que j’y arrive toujours, hein), et vous ?

Geneviève